Art de la Renaissance en Val de Loire

inventaire, valorisation et analyse

Vitraux de l'église Saint-Vincent de Cour-sur-Loire

CARTEL

Date de réalisation
1498 - 1550
quatrième quart du XVe siècle - seconde moitié du XVIe siècle
Matériaux
Verre, Peinture, Plomb
Lieu de conservation
  • Cour-sur-Loire, Centre-Val de Loire, France
    Église Saint-Vincent

 

Vitraux de l'église Saint-Vincent de Cour-sur-Loire

DATATION

Les verrières réalisées pour l'église Saint-Vincent résultent de deux campagnes de vitrage : la première, menée vers 1498-1520, concerne l'abside et le collatéral nord, tandis que la seconde, orchestrée vers 1540-1550, se situe dans le collatéral sud de l'église.

NOTICE

Les sept verrières de l’église de Cour-sur-Loire sont les vestiges d’un ensemble plus important déjà incomplet au XIXe siècle et probablement détruit depuis la première guerre de religion (1562, siège de l’église). Les verrières ont été classées MH au titre immeuble le 10 juillet 1846.

Les armes de Jacques Hurault (seigneur de Cour-sur-Loire, vers 1490, mort en 1519), général des finances de Louis XII et François Ier, figurent sur la Crucifixion (baie 1), autrefois montée dans la baie 0, murée et masquée par un retable au XVIIIe siècle. Les ajours de tympan, des anges porteurs des instruments de la Passion, originellement dans cette baie, sont aujourd’hui dans la baie 2, où deux priants portant la cotte d’armes des Hurault sont présentés par leur saint patron. Jacques Hurault et son fils Raoul sont aussi les commanditaires très probables des baies 5 (Arbre de Jessé) et 6 (v. 1510-1519) (Légende du Pendu-dépendu). Les trois verrières du collatéral sud (8, 10, 12) sont vraisemblablement le don de leurs descendants. D’exceptionnels clichés des Monuments historiques par Jean-Eugène Durand en 1883 témoignent de l’état des baies méridionales avant la première restauration en 1886 par Adolphe Steinheil (cartonnier) et Albert-Louis Bonnot (peintre verrier), mais aucune photographie ne rend compte de la baie 5 avant sa restauration en 1894. Les vitraux de l’abside ont été négligés jusqu’en 1944, date de leur dépose par Jean-Jacques Gruber, qui les reposa entre 1950 (baie 5) et 1972 (baie 2). À l’époque moderne, les panneaux des verrières ruinées avaient été regroupés dans les baies 8, 10 et 12, au hasard des trous à boucher. Des vestiges bien visibles sur les clichés de 1884 et aujourd’hui disparus révèlent quelques-uns des thèmes iconographiques traités au XVIe siècle par les peintres verriers, ainsi que le style des vitraux perdus. On compte ainsi un vitrail de la légende de saint Vincent, patron de l’édifice (le village de Cour-sur-Loire était viticole), par l’atelier responsable de la baie 5, ainsi qu’une sainte Barbe et une Pietà plus tardives. Les vitraux du collatéral sud firent ensuite l’objet d’un nettoyage en 1997 par l’atelier Petit de Chartres.

Dès 1854, Jules Laurand (1829-1903), notable fortuné, maître d’œuvre et donateur de la vitrerie de l’abbatiale Saint-Laumer-Saint-Nicolas de Blois (1853 - vers 1897, disparue en 1940), (Girault, 2008), attirait l’attention sur l’état déplorable des vitraux de Cour-sur-Loire. Les études de Jules Dupré, bibliothécaire de la ville de Blois (1866 et 1871-1872), ami de Laurand, et de l’abbé Garreau (1913), curé de la paroisse et auteur d’une monographie sur le village de Cour, sont très succinctes et reprises par Deshoulières (1925), puis Chavigny (1938). On notera l’intérêt pour Cour-sur-Loire du peintre Olivier Merson dès 1895, d’Émile Mâle (1908), Louis Réau (1955, t. III p. 700) et celui, mitigé, de Jean Lafond, qui l’exprime dans ses notes manuscrites (Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine). La première véritable monographie  est celle du Dr. Frédéric Lesueur (vers 1919-1922). Manuscrite, elle est conservée au service des archives de Loir-et-Cher. De cette précieuse étude, l’auteur tira un article (Lesueur, 1922) et la notice parue dans son ouvrage Les églises de Loir-et-Cher (1969). Le Recensement des vitraux anciens de la France, vol. II (1981) présente la première notice scientifique de ces vitraux avec mention des sources photographiques. La première étude universitaire est due à Laurence Riviale (1996), qui tira de ce mémoire inédit quatre articles dont un en ligne (1998, 1999, 2007, 2015). Les seules sources conservées sont les comptes de la fabrique à partir du XVIIe siècle (archives diocésaines de Blois) et les archives publiques et privées concernant la famille Hurault (Paris, Bibliothèque nationale de France). Sur l’église, voir aussi André-Jean Benoît (2019).

La pose des verrières a suivi de près l’édification de l’abside à pans coupés et des deux collatéraux, entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle : les baies 0 à 5 (abside et collatéral nord), 2 et 6 (abside et collatéral sud) peuvent être datées des années 1498-1520, tandis que les baies 8, 10 et 12 sont cohérentes avec le flanc sud de l’édifice, plus récent (profils des nervures des voûtes, culots des retombées) (vers 1540-1550). Les baies 1 (autrefois baie 0), 2, 5 et 6 sont probablement l’œuvre d’un même atelier, dont le style est proche de celui des enlumineurs tourangeaux de la fin du XVe siècle (succession de l’atelier de Jean Fouquet, incluant Jean Bourdichon). La Crucifixion (baie 1) sur un modèle flamand, avec ses anges recueillant le sang des plaies du Christ, témoigne d’une dévotion au Saint Sang. La baie 2 est consacrée aux commanditaires présentés par leur saint patron, saint Jacques présentant probablement Jacques Hurault. La baie 5 narre en six scènes la Légende du « Pendu-dépendu », tandis que la baie 6 développe sur ses trois lancettes un Arbre de Jessé sur fond blanc. Cet ensemble peut être daté du vivant de Jacques Hurault, entre 1498 et 1519 environ. Les baies 8, 10 et 12, très restaurées en 1896, sont consacrées à la Vierge Marie, avec une Dormition de la Vierge et une Nativité de la Vierge ; la Parenté de la Vierge de la baie 10 témoigne de l’importance du culte de l’Immaculée conception. Ces trois verrières, dont la composition est fondée sur des estampes italiennes sur des inventions de l’atelier de Raphaël, peuvent être datées des années 1540-1550.

Les sept verrières de l’église de Cour-sur-Loire représentent, avec celles de Baillou, le seul ensemble de vitraux du XVIe siècle de cette ampleur conservé en Loir-et-Cher, et plus largement, en Val de Loire. Les baies 5 et 6 sont les précieux vestiges d’une manière de peindre proche de celle des enlumineurs (fin XVe-début XVIe s.), que l’on ne rencontre qu’à Saint-Christophe de Suèvres et Saint-Secondin de Molineuf (Loir-et-Cher), paroisse de Florimond Robertet, trésorier de France, notaire et secrétaire des rois Louis XII et François Ier, ambassadeur à Florence en 1505. Quelques fragments dans les ajours de tympan de la  chapelle Saint-Jacques de Vendôme (Loir-et-Cher) témoignent aussi de la parenté étroite entre enluminures des années 1500 et peinture sur verre, sans qu’il s’agisse cependant du même atelier. À Suèvres (Loir-et-Cher), l’emploi de modèles issus de la Petite Passion sur bois de Dürer (1511) donne une date certaine d’activité de l’atelier, tandis que les fragments de Molineuf, plus récents, permettent de fixer la fin de cette période d’activité vers 1525. La baie 5 est également d’une grande richesse sur le plan iconographique, associant une Légende des pèlerins de Saint-Jacques à une série, sorte de marginalia, d’empereurs romains en profils de médaille, parmi lesquels figure un intrus, Raminagrobis (voir fiche baie 5). L’Arbre de Jessé sur fond blanc est à comparer avec celui d’Autun (Recensement III, 1986, p. 89-90). Le fils cadet de Jacques Hurault étant l’évêque d’Autun qui consacra la chapelle où est conservé le vitrail, les liens entre Bourgogne et Val de Loire doivent être réexaminés. Enfin, ces vitraux témoignent de l’importance du culte de la Vierge et de l’Immaculée Conception au milieu du XVIe siècle et de l’adaptation d’estampes sur des inventions de Raphaël et Giulio Romano, de Caraglio et Marc-Antoine Raimondi, peut-être par Simon de Châlons (Riviale, 1996). Une de ces estampes, La Nativité de la Vierge, très diffusée, a également servi de modèle à plusieurs autres vitraux (Riviale, 1999, voir fiche baie 12).


Sources graphiques

Paris, Bibliothèque nationale de France

Département des estampes, Vue du château de Cour-sur-Loire en Blésois appartenent (sic) à Messire Loui (sic.) Henri comte de Rostaing, par Cottart, 1655, Boisseau excudit, série VA, topographie de la France, VA 41, tome 1er, H 128000 et H 128001.

Bb 12, œuvre de Giulio Pippi, Naissance de saint Jean-Baptiste, cote microfilm H 102834.

Charenton-le-Pont, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (MAP)

Arch. phot. de la Dir. du Patr., clichés Durand 1884 (30 X 40) (avant rest.), M.H. 6257 (vue intérieure de l’église) et 6258 à 6261 (baies 6, 8, 10 et 12) ; M.H. 9053 (baie 12) (sept. 1886, J.D.) (reproduit dans J. Roussel, Les vitraux, Paris, s. d., vers 1910, pl. LXXXV), tirages à la photothèque de la MAP, Paris, « cartons verts », vitraux (Loir-et-Cher).

Arch. phot. de la Dir. du Patr., clichés MH 143 253 et 143 254 (vers 1913 ?), baies 1 et 2 (Barbillat, 13 X 18) ; MAP, photothèque, « cartons verts », vitraux (Loir-et-Cher), tirage du cliché MH 143 254

Arch. phot. de la Dir. du Patr., clichés MH : 234 538 à 234 541 (Baie 2), (après rest., Gruber, 1955) (tous tirages en 13 X 18) ; reproductions des photomontages  M.H. (après rest. Gruber, 1955) 55 N 68 à 55 N 73 (Graindorge) (Cour-sur-Loire, baies 1 à 12, baie 2 exclue) ; MH. 69 P. 378 (Châteaudun, église St. Valérien, après rest. 1954).  

Arch. phot. de la Dir. du Patr., photomontages panneau par panneau, (tympans exclus, et ap. rest. Gruber 1946-50), clichés 213 799 (baie B, av. rest., 1949, Estève) ; 213 806-810, 814, 834, Estève 1950, (baie A, ap. rest ; 213 811-817 (baie B, ap. rest, 1950, Estève) ; 213 818-822 (baie C, ap. rest, Estève, 1950) ; 213 823-828 (baie D, ap. rest, 1950, Estève) ; 213 800-803 (baie D., av. rest, Estève, 1950) ; 213 802-804-805, (baie E, av. rest., Estève, 1950) ; 213 829-835 (baie E, ap. rest., Estève, 1950) ; 213 828, 835, 841 (baie F, ap. rest., Estève, 1950), (13 X 18) ; MAP, Paris, photomontages Cour-sur-Loire (41), tirages, baies 1 (B), 5 (A), 6 (C), 8 (D), 10 (E) et 12 (F), après rest. Gruber, 1950 (Estève).

Blois, Archives départementales de Loir-et-Cher

Dépôt des communes 38, n° 28, manuscrit de la monographie de l’abbé Garreau, 1913, trois tirages s.d, Parenté de la Vierge, Nativité de la Vierge et Arbre de Jessé, une vue du chevet de l’église, prise du sud-est, et trois cartes postales anciennes, vue de la façade nord, vue d’ensemble du village prise de la rive gauche, vue de la façade sud du château et du pan est du chevet.

9 Fi 2307 P. à 2313 P, plaques de verre du Dr. Lesueur, (Cour-sur-Loire), baies 5, 6, 10 et 12, et 9 Fi 2092 P à 2094 P (Saint-Secondin de Molineuf) baies 0 et 1, respectivement vers 1919-20, et date inconnue.

Orléans, Inventaire du Centre

Marius Hermanowicz, 1996 : 96. 41. 1 V, 2 VA - 96. 41. 5 V, 6 VA (baie 2, avec tympan) - 96. 41. 3 X, 4 XA - 96. 41.3 X, 4 XA (rondel utilisé en bouche-trou, Prédication de saint Jean-Baptiste, XVIe s., fort agrandissement).

Sources manuscrites :

Paris, Bibliothèque nationale de France

Département des manuscrits, Cabinet des titres, Carré d’Hozier 347, f° 258 r°, titre de Hurault du 11 déc. 1578 (date de la mort de Jacques Hurault).

Département des manuscrits, GUILHERMY (F. de), Notes sur diverses localités de France, 1856, Na fr. 6098, Châteaudun, fol. 263 r° à 265 r°.

Charenton-le-Pont, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (MAP)

Archives des Monuments historiques, dossier Cour-sur-Loire, 1200 1 et 2, et dossier « Contrôle des travaux » n° 4049 ; dossier Saint-Valérien de Châteaudun, 832, 1 et 2.

Archives des Monuments historiques, dossier Cour-sur-Loire, 0082/041/1016.

4° DOC 8, RAYON (E.), Inventaire des vitraux du Département de Loir-et-Cher, 1924, pl. 231 à 288.

Jean Lafond, Notes, carton « Centre 1 », 94 / 14 / 8, 15 avril 1955. 

Blois, Archives départementales de Loir-et-Cher

3 H 111, (Abbaye de Bourgmoyen), cartulaire de l’abbaye de Bourgmoyen de Blois, copie par A. de Martonne, 1857, n° 5131, 5132, 5133 (XIIIe siècle).

3 H 110, Abbaye de Bourgmoyen, Livre d’inventaire ou analyse des titres qui composaient le trésor de ladite abbaye, fait en 1707, p. 183 (liasse XII), 1250.

G 198, (église collégiale Saint-Jacques de Blois), fondation d’une messe par Jacques Hurault en l’église Saint-Jacques de Blois, 4 oct. 1519.

G 176, (église collégiale Saint-Jacques de Blois), Testament de Raoul Hurault, 6 août 1528.

E 55, 25 sept. 1490 et 5 juin 1491, acquisition par Jacques Hurault de trois arpents de pré sis à Montlivault ; 26 février 1584, acquisition par M. Philippe Hurault, chancelier de France, du lieu, terre et seigneurie de la Borde Blanche.

G 2107 (église paroissiale Saint-Secondin de Molineuf), compte de la fabrique de Saint-Secondin pour les années 1534-1536.

16 H 119 (abbaye de Marmoutier), (11-12), bail à rente d’une maison sise à Blois en présence de Jean Hurault, seigneur de Cour-sur-Loire, 1560.

G 1402, (église paroissiale de Cour-sur-Loire), Testament de Madeleine Lelièvre, 1602, et donations aux boîtes des Trépassés, de sainte Barbe et de saint Sébastien.

G 1410, (église paroissiale de Cour-sur-Loire), Testament de Jacques Lelièvre, 2 sept.1701.

Dupré A., Essai sur la statistique religieuse avant 1789 des paroisses qui composent le diocèse actuel de Blois,146 f°s, 1861, usuel n° 52, don de A. Dupré du 26 fev. 1878, p. 81

Dépôt des communes 38, n° 17, 18, 19, et n°28, manuscrit de la monographie de l’abbé E. Garreau, 1913 ; trois tirages s. d., Parenté de la Vierge, Nativité de la Vierge et Arbre de Jessé, une vue du chevet de l’église, prise du sud-est, et trois cartes postales anciennes, vue de la façade nord, vue d’ensemble du village prise de la rive gauche, vue de la façade sud du château et du pan est du chevet.

Série O, (Administration communale) O 69 06 1 à O 69 06 6.

Série T, (Monuments historiques) 9 T 14, Cour-sur-Loire, et 9 T I, II, III, liste des monuments et objets mobiliers hist. du département classés, rapports et renseignements sur les MH et objets mobiliers du département, dégâts causés aux MH pendant la guerre de 1870.

F 2137, fonds Lesueur, Cour-sur-Loire à Crucheray, et F 2157, anciennes fiches AOA et enveloppe « défense passive ».

F 2137, fonds Lesueur, Dr. Frédéric LESUEUR, monographie de l’église de Cour-sur-Loire, Manuscrit. s.d., vers 1919-1922.

9 Fi 2307 P. à 2313 P. plaques de verre du Dr. Lesueur (Cour-sur-Loire), baies 5, 6, 10 et 12, et 9 Fi 2092 P. à 2094 P. (Saint-Secondin de Molineuf) baies 0 et 1, respectivement vers 1919-1920, et date inconnue.

Blancher-Riviale Laurence, Les vitraux de l’église saint-Vincent de Cour-sur-Loire (Loir-et-Cher), Mémoire de maîtrise d’histoire de l’art sous la direction de Claude Mignot et Michel Hérold, Université de Tours, CESR, 1996.

Blois, Archives diocésaines

Série N, paroisses, 74 N , Cour-sur-Loire, cartons I à V (ce dernier au grenier en 1995), comptes de la fabrique de Cour-sur-Loire pour les XVIIe et XVIIIe siècles et archives du XIXe siècle (nouvelles fabriques).

Blois, Bibliothèque Abbé Grégoire, fonds ancien

Ms 339 11d, s. d. (vers 1868-69), DUPRÉ (A.), Notes sur l’église de Cour-sur-Loire.

Ms. 83, J. de Pétigny, Inventaire des archives Joursanvault (copie ordonnée par M.A. Dupré) 1840.

Ms 123, « pouillé commencé en 1748 par le chanoine DITELY ».

Blois, Service départemental de l'architecture

Dossier Cour-sur-Loire.

Orléans, DRAC, Inventaire du Centre

Dossier Cour-sur-Loire.

Bureau des objets mobiliers (en 1995)

Bureau 326, dossier Cour-sur-Loire.

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Sources en ligne :

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https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM41000175

https://monumentum.fr/eglise-saint-vincent-pa00098426.html

https://vidimus.org/issues/issue-89/feature-the-raminagrobis-enigma/


Par Laurence Riviale Le 19.09.2020