Le Maître de saint Jacques désigne par nom de convention un peintre anonyme actif à Cour-sur-Loire (Loir-et-Cher), Suèvres (Loir-et-Cher) et Saint-Secondin (Vienne) dans le premier quart du XVIe siècle. Il a été dénommé ainsi par Laurence Riviale d'après la verrière du miracle de saint Jacques (baie 1) de l'église Saint-Vincent de Cour-sur-Loire (Riviale, 2007). D'après l'historienne de l'art, ce maître était un peintre, et peut-être un peintre verrier, issu du cercle de l’enlumineur connu sous le nom de « Maître du Boccace de Munich » (manuscrit daté v. 1452-1460), identifié par François Avril en 2003 comme le ou les successeurs de Jean Fouquet (Louis et François, ses fils). Ce cercle n’exclut pas Jean Bourdichon, formé auprès des héritiers de la manière de Fouquet.
Riviale Laurence, « Fouquet après Fouquet : « enluminure du Val de Loire » et peinture sur verre », Revue de l'Art, n° 156, 2007, p. 45-54.