Extrait des registres des comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Jehan Caloet, pour l’année comptable 1496-1497, pendant la mairie de Jehan Sainctier l’Aîné, énumérant les dépenses municipales faites pour la confection des robes offertes traditionnellement par la ville, à Noël, comprenant l’achat des tissus auprès du marchand Guillaume Mesnaigier, la couture des robes par Martin Jouye, la fourniture par Jehan Gallant le Jeune de l’orfèvrerie servant à Nycolas Phelipes pour broder les armoiries municipales sur une des manches de chaque vêtement.
Extrait des registres des comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Jehan Caloet, pour l’année comptable 1497-1498, pendant la mairie de Thomas Bohier, qui fait état de la rémunération de l’orfèvre Jehan Gallant et du brodeur Nicolas Phelippes pour leur travail de la confection des robes offertes annuellement par la ville à ses nouveaux clercs, le premier pour avoir fourni les éléments d’orfèvrerie employés par le second pour broder les armoiries municipales sur une des manches de chacune des robes.
Extrait des registres des comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Gilles Desquartes, pour l’année comptable 1500-1501, pendant la mairie de Pierre Morin, énumérant les rémunérations des orfèvres Nycollas Pelle, Jehan Gallant et Jehan Chapillon pour la confection d’une coupe en or couverte et sa soucoupe, de 60 pièces la garnissant, et d’une médaille à l’effigie de Louis XII sur la face et des armes municipales accompagnées du porc-épic, emblème du roi, au revers, à destination du roi pour son entrée à Tours le 24 novembre 1500 ; et au marchand orfèvre Remon Guionnet, pour la livraison d’une nef ornée d’or pour l’entrée d’Anne de Bretagne à Tours le 26 novembre suivant.
Extrait des registres des comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Gilles Desquartes, pour l’année comptable 1500-1501, pendant la mairie de Pierre Morin, dans lequel l’orfèvre Jehan Gallant et le brodeur Pierre Baudet sont rémunérés pour leur travail de confection des robes offertes annuellement par la ville à ses nouveaux clercs, le premier pour avoir fourni les éléments d’orfèvrerie employés par le second pour broder les armoiries municipales sur une des manches de chacune des robes.
Eugène Giraudet évoque un acte daté du 2 décembre 1521 dans lequel Pierre Gallant, fils de Jean Gallant, maître orfèvre du roi, vend une maison située à Tours (op. cit., p. 196). Il ne précise cependant pas si il s'agit de Jean Gallant l'Aîné ou de Jean Gallant le Jeune.
Les frères Gallant résidaient alors rue de la Scellerie, à Tours, près de la tour de la rue Chievre (cf. Giraudet, loc. cit.).