Ce vitrail, dont l'origine précise est inconnue, provient d'une importante collection de fragments de vitraux et de rondels conservés au musée du Berry de Bourges. Il a été acquis par le musée vers 1834, grâce au don de Denis Mater, fondateur du musée du Berry (s.n., 1869 ; Bailly, 1998).

Cet écu armorié d'azur à deux lévriers rampants, enlacés d’argent et colletés d’or, au chef d’or chargé de trois tourteaux de gueules, n'a pas encore été identifié. Remonté dans un verre translucide, le vitrail est en parfait état de conservation et comporte plusieurs montures en chef-d'œuvre (lévriers et tourteaux), qui témoignent de l'habilité du peintre-verrier.

Catalogue du Musée de Bourges : Peinture, Bourges, A. Jollet, 1869, p. 54.

Les Vitraux du Centre et des Pays de la Loire : Corpus vitrearum, France, recensement des vitraux anciens de la France, 2, sous la dir. de Louis Grodecki, Françoise Perrot et Jean Taralon, Paris, CNRS, 1981, p. 189.

Bailly Pierre, « Les acquisitions des vitraux par les musées de Bourges », L'art du peintre-verrier : vitraux français et suisses, XVI^e et XVII^e siècle, catalogue de l'exposition sous la dir. de Françoise Gatouillat et Guy-Michel Leproux, Bourges, Le Parvis des Métiers, 28 mai-28 décembre 1998, Bourges, Chambre des Métiers du Cher, 1998, p. 41.

Izert Pauline, Une étude du vitrail : le cas des rondels du musée du Berry, mémoire de Master II Sciences Humaines et Sociales, Mention Histoire de l'art, sous la dir. de Pascale Charron, Tours, université François-Rabelais, [2019], p. 12 (vol. 2).