Musée du Berry Inv. 1962.X.75 | ||
Ce vitrail provient d'une importante collection de fragments de vitraux et de rondels conservés au musée du Berry de Bourges. Son mode d'acquisition n'est pas renseigné (Izert, 2019).
Cet écu, coupé d'argent et de gueules au lion de l'un en l'autre accompagné en orle de six croisettes de même, parti d'azur à trois lions d'or 2 et 1, a été identifié par l'ancien architecte des Monuments Historiques Robert Gauchery (1884-1967) comme celui de Marie Lothier, épouse de Pierre Georges. Ce dernier, à l'origine d'une branche cadette de la famille Georges – ce qu'indique le besant d'or placé au-dessus du lion – était l'oncle de Bienaimé Georges, secrétaire du dauphin Louis (futur Louis XI), enterré à l'église Saint-Jean-des-Champs de Bourges (disparue). Il est donc peu probable que Lécuyer soit, comme on l'a écrit, l'auteur de ce blason, que l'on daterait plutôt, d'après sa technique et son style, de la fin du XVe siècle (Gatouillat, Kurmann-Schwarz et Leproux, 1998).
Gauchery, notes : Papiers de Paul et de Robert Gauchery, Archives départementales du Cher, sous-série 36 F.
Gauchery Robert, « Un souvenir de la Renaissane, la maison de Bienaimé Georges », Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre, t. 49, 1941-1943, p. 48-60.
Gandilhon Alfred et René, « L'ancienne église Saint-Jean-des-Champs à Bourges », Bulletin archéologique du Comité des travaux historique et scientifiques, 1958, p. 91-104.
Les Vitraux du Centre et des Pays de la Loire : Corpus vitrearum, France, recensement des vitraux anciens de la France, 2, sous la dir. de Louis Grodecki, Françoise Perrot et Jean Taralon, Paris, CNRS, 1981, p. 190.
Izert Pauline, Une étude du vitrail : le cas des rondels du musée du Berry, mémoire de Master II Sciences Humaines et Sociales, Mention Histoire de l'art, sous la dir. de Pascale Charron, Tours, université François-Rabelais, [2019], p. 7 (vol. 1), p. 30 (vol. 2).