Ce vitrail provient d'une importante collection de fragments de vitraux et de rondels conservés au musée du Berry de Bourges. Il a été acquis par le musée à une date inconnue (Izert, 2019).

Cet écu armorié mi-parti, qui est celui d'une femme, n'a pas encore été identifié. Il porte à senestre de gueules à un arbre arraché d'argent, accompagné d'un écureuil d'or montant après lui (?), et à dextre d'azur, au croissant d'or, au chef d'or chargé de trois tourteaux de gueules, qui appartient peut-être à une branche des de Perelles, ancienne famille de Bourges qui possédait une chapelle en l'église de Saint-Ursin (Maransange, 1926). L'identification de ces armoiries est cependant très incertaine en raison de l'état de conservation du vitrail : celui-ci comporte plusieurs montures en chef-d'œuvre, mais il nous est parvenu dans un mauvais état (pertes de peinture et restaurations).

Catalogue du Musée de Bourges : Peinture, Bourges, A. Jollet, 1869, p. 54.

Maransange M. H. de, Dictionnaire historial général et héraldique des anciennes familles du  Berry, Bourges, vol. I, 1926, p. 24, p. 77.

Les Vitraux du Centre et des Pays de la Loire : Corpus vitrearum, France, recensement des vitraux anciens de la France, 2, sous la dir. de Louis Grodecki, Françoise Perrot et Jean Taralon, Paris, CNRS, 1981, p. 189.

Izert Pauline, Une étude du vitrail : le cas des rondels du musée du Berry, mémoire de Master II Sciences Humaines et Sociales, Mention Histoire de l'art, sous la dir. de Pascale Charron, Tours, université François-Rabelais, [2019], p. 7 (vol. 1), p. 29 (vol. 2).