Ce vitrail, dont l’origine précise est inconnue, provient d'une importante collection de fragments de vitraux et de rondels conservés au musée du Berry de Bourges. Il a été acquis vers 1834 grâce au don de monsieur Dubuisson, sellier de Bourges (s.n., 1869 ; Bailly, 1998).

Cet écu armorié, d'azur aux trois fleurs de lys d'or brisé d'un lambel à trois pendants d'argent et en cœur d'un bâton de même péri en barre, peut être rattaché à la famille d'Orléans-Longueville, branche bâtarde de la maison royale de France. Ces armes sont portées par François I^er d'Orléans-Longueville (1447-1491) et ses descendants. Grand chambellan de France, ce dernier est le fils aîné de Jean de Dunois, bâtard d'Orléans (v. 1403-1468), et de Marie d'Harcourt. Parvenu dans un assez bon état de conservation, ce panneau semble provenir d'une vitrerie religieuse, comme en témoigne la forme trilobée de son cadre, peint en grisaille sur un verre rouge.

Catalogue du Musée de Bourges : Peinture, Bourges, A. Jollet, 1869, p. 52.

Bailly Pierre, « Les acquisitions des vitraux par les musées de Bourges », L'art du peintre-verrier : vitraux français et suisses, XVI^e et XVII^e siècle, catalogue de l'exposition sous la dir. de Françoise Gatouillat et Guy-Michel Leproux, Bourges, Le Parvis des Métiers, 28 mai-28 décembre 1998, Bourges, Chambre des Métiers du Cher, 1998, p. 42.

Izert Pauline, Une étude du vitrail : le cas des rondels du musée du Berry, mémoire de Master II Sciences Humaines et Sociales, Mention Histoire de l'art, sous la dir. de Pascale Charron, Tours, université François-Rabelais, [2019], vol. 2, p. 17.