Colin Regnart ne nous est connu que par la mention de sa rémunération par la ville de Tours pour la peinture au cours de l'année 1488-1489 des armoiries royales, municipales et celles de Jean Travers, maire de Tours, sculptées la même année par Clément Bayet sur la nouvelle porte de l'île Saint-Jacques sur les ponts de Tours (cf. archives municpales de Tours, CC reg. 49 (1488-1490)).
Charles Grandmaison (op. cit., p. 38), Eugène Giraudet (op. cit., p. 344) puis Pierre-Gilles Girault (op. cit., p. 128) évoquent une probable parenté avec Jehan Regnart, peintre également, cité préalablement dans le registre des comptes de l'année 1480-1481 (cf. AMT, CC reg. 45 (1480-1482)). Charles Grandmaison suppose qu'ils seraient père et fils ou oncle et neveu. Mais aucun document ne vient coroborrer ce lien.
Extrait des registres des comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Jehan Caloet, pour l’année comptable 1488-1489, pendant la mairie de Macé Papillon, qui établit la liste les dépenses effectuées par le receveur auprès de plusieurs personnes durant sa charge, dont la rémunération du peintre Colin Regnart pour l’exécution des armoires royales et municipales sur la nouvelle porte de ville construite sur l’île des ponts de Loire.