Jean Jourdain obtient sous Chalres VII des lettres de nationalité, comme une vingtaine d'autres maîtres armuriers et brigandiniers qui viennent s'installer à Tours à la même époque sur la volonté du roi. Il travaille avec Thibaud, son frère (AN, JJ 180, 187, 194, 220, 203, 200, cités par B. Chevalier, Tours Ville Royale (1356-1520), Paris-Louvain, Publication de la Sorbonne, Vander/ Nauwelaerts, 1975, p. 259, 260). On le trouve dans la liste des 12 brigandiniers réunis à l'Hôtel de ville de Tours le 2 juin 1467 (Tours, Arch. comm., BB reg. 12, f° 65 v°, cité par B. Chevalier, op.cit., p. 260).
Selon Giraudet, la dernière mention de Jean Jourdain dans les archives daterait de 1473 dans une liste des échevins de Tours. Or, il est cité dans un article comptable du registre de l'année 1475-1476. Nous ne le retrouvons ensuite dans aucun autre registre.
Extrait des registres de comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Jehan de Montbason, pour l’année comptable 1475-1476, pendant la mairie de Jehan Loppin, dans lequel la ville rembourse Jehan Jourdain, brigandinier du roi, pour son achat de vin blanc qui fut offert au nom de la municipalité tourangelle aux officiers du roi pour tenir la ville recommandée.
D'après Eugène Giraudet (op. cit., p. 227), Jean Jourdain aurait occupé une fonction municipale puisqu'il est cité dans une liste des échevins de Tours en 1473.