Art de la Renaissance en Val de Loire

inventaire, valorisation et analyse

Vitrail de l'église Saint-Jean-Baptiste de Baillou - baie 14

CARTEL

Date de réalisation
≈ 1500 - 1520
premier quart du XVIe siècle
Iconographie
  • Ange
  • Armoiries
  • Saint
  • Dieu le Père
  • Sainte
  • Vierge
  • Christ
  • Cour céleste
Matériaux
Verre, Peinture, Plomb
Dimensions
hauteur = 1.8 m, largeur = 2 m
Lieu de conservation
  • Baillou
    Eglise Saint-Jean-Baptiste

 

Vitrail de l'église Saint-Jean-Baptiste de Baillou - baie 14

NOTICE

La baie 14 consiste en un tympan à seize ajours situé au-dessus du portail d'entrée. Ceux-ci représentent la cour céleste, avec au sommet la Trinité représentée par la colombe du Saint-Esprit, Dieu le Père (moderne) et le Christ (moderne). Au centre figurent les armoiries de Claude de Coutances (écu moderne), d'azur à deux fasces d'argent, accompagnées de trois besants d'or, deux posés en chef et un en pointe, portées par deux griffons. Les autres ajours du tympan sont occupés par des anges, des saints et des saintes auréolés (figures en grande partie refaites au XIXe siècle). Dans les mouchettes latérales sont peints la Vierge couronnée (à gauche) et saint Jean-Baptiste (à droite). Deux ajours provenant de cette verrière ont été employés en bouche-trous dans la baie 2.

Datée du premier quart du XVIe siècle et restaurée au XIXe siècle, la baie 14 complète un cycle de verrières réalisées lors de la reconstruction de l'église, engagée au début du XVIe siècle par Claude de Coutances, seigneur de Baillou. Les vitraux ont été restaurés en 1961 par François Lorin de Chartres.


Sources manuscrites :

Charenton-le-Pont, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (MAP)

Dossier 0081/041/002, Baillou, église Saint-Jean-Baptiste (travaux et correspondances, 1961).

Dossier 1998/17/23, Baillou, église Saint-Jean-Baptiste (tirages en noir et blanc, 1905).

Bibliographie :

Les Vitraux du Centre et des Pays de la Loire : Corpus vitrearum, France, recensement des vitraux anciens de la France, 2, sous la dir. de Louis Grodecki, Françoise Perrot et Jean Taralon, Paris, CNRS, 1981, p. 140.


Par Aurélia Cohendy Le 15.11.2021