Ce vitrail provient, avec trente-quatre autres présentés au Centre international du Vitrail, de l'église Saint-Pierre de Chartres.

Cet écu armorié détouré, d’azur au chevron d’or accompagné de deux croix potencées et, en pointe, d’une feuille de chêne de même, est celui de la famille Challine. Le même blason a été inséré au XVII^e siècle au soubassement de la verrière que les Grenet, ses ascendants, ont commandée en 1547 à Jean Jouan pour l’église Saint-Aignan (baie 12). Le comte d’Armancourt avait vu la pièce dans la première verrière haute de la nef de Saint-Pierre du côté sud, « sans doute déplacée et venant d’une autre église » ; on ignore donc sa provenance. Sans doute rappelle-t-elle la mémoire de Charles Challine, avocat au parlement, conseiller du Roi et historien (1596-1678), ou celle de son père homonyme (1565-1637). Le panneau, peint en émail bleu et jaune d’argent, comporte des plombs de casse.

(Notice extraite de : Françoise Gatouillat et Guy-Michel Leproux, Les vitraux de la Renaissance à Chartres, Chartres, Centre international du Vitrail, 2010, p. 182).