Eugène Giraudet (op. cit.) mentionne un Jean Lambert cité à plusieurs reprises dans les registres des délibérations de la ville de Tours entre 1421 et 1426 comme un des notables habitants de la ville pouvant élire les représentants municipaux aux Etats Généraux du royaume. Surtout, il a réalisé entre 1420 et 1430 une chasse en argent doré pesant 74 marcs, en forme d'église gothique, destinée à recevoir les reliques de Saint Martin et financée grâce aux libéralités de Charles VII et d'Agnès Sorel. Ces dernières nétant pas suffisantes, Jean Lambert dû avancer les sommes nécessaires à l'achèvement de l'objet, l'amenant finalement à la ruine.
Un probable lien de parenté peut exister entre les deux personnages sans toutefois qu'il soit attesté ni identifié.
Il en est de même avec Jacques Lambert, lui aussi orfèvre comme les précédents, cité en 1471, en 1504 et en 1507 dans différents actes, qui intervient sur la fontaine dite "de Beaune" construite en 1510-1511 pour dorer et brunir les images surmontant l'édifice (cf. Archives municipales de Tours, CC reg. 57 (1510-1511)).
Extraits des registres des comptes des deniers communs de la municipalité de Tours, tenus par le receveur Jehan Faine (ou Fame), pour l’année comptable 1469-1470, pendant la mairie de Jehan Briçonnet, indiquant la rémunération de l’orfèvre Pierre Lambert pour la confection de six poinçons de fer pour marquer les harnais et les brigandines pour la ville, dont deux durent être refondus.
Pierre Lambert est cité dans le registre comptable tourangeau de l'année 1469-1470 pour avoir réalisé pour la ville de Tours six grands poinçons de fer destinés à marquer les harnais et les brigandines fabriquées dans la cité, conformément aux directives royales, et pour lesquels il fut payé 40 s. t. en octobre 1470.
Eugène Giraudet dans son ouvrage sur les artistes tourangeaux (op. cit., p. 241) se trompe donc en indiquant la gravure des poinçons au cours de l'année 1470-1471.