Une délibération du corps de ville de Tours citée par Eugène Giraudet dans la notice du personnage évoque son décès avant le premier novembre de cette année, date du document municipal (cf. Giraudet, Les artistes tourangeaux, 1885, p. 196-197).
D'après la notice d'Eugène Giraudet sur Jean Galle, outre les mentions régulières trouvées dans les comptes de la ville de Tours, Jean Galle est également cité en novembre 1500 dans l'inventaire des meubles d'anne de Bretagne comme ayant reçu de Jean Lefebvre, tapissier de la reine, une tapisserie faite d'orfèvreries et de broderies dans le but de la transformer en chappe d'église. Il puise cette information du tome I de la rue intitulée Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, série III (cf. Giraudet, loc. cit.).
Toujours selon le même auteur, il est mentionné régulièrement dans les comptes du château de Gaillon comme fournisseur de pièces brodées sur commande du cardinal Georges d'Amboise (cit. loc.).
Aussi, Eugène Giraudet cite une minute enregistrée chez le notaire Jacques Foussedouaire, non cotée, datée de 1509, dans laquelle Jean Galle est rémunéré par Jacques de Beaune et Jeanne Ruzé sa femme pour la commande de diverses pièces de broderie servant d'ornements d'une chapelle non identifiée telles une nappe d'autel représentant une Mise au Tombeau, une chasuble de drap d'or ras, quatre orfraies richement décorées, etc (cit. loc.).
Après 1502, Jean Galle est absent des comptes municipaux jusqu'en 1515-1516, année durant laquelle il exécute pour la ville la broderie des robes des clercs nouvellement nommés. Cette absence tient en grande partie au fait que les registres des années 1502-1503 à 1513-14 sont, d'une part, lacunaires puisque ceux des années 1502 à 1505 et 1505 à 1507 ne nous sont pas parvenus, et, d'autre part, les registres subsistants sont composés de comptes relatifs à des campanes de réfection des infrastructures urbaines. En 1514-1515, la broderie des robes est réalisée par Jean Le Gay.
La même année, d'après un délibération municipale citée par eugène Giraudet (cit. loc.), Jean Galle réalisa pour l'entrée de la reine Claude de France un dais blanc et violet décoré d'hermines pour lequel il fut rémunéré très tard tard, en 1527. Ce fut alors sa veuve qui perçu l'argent, Jean Galle étant mort depuis 1524.
Grandmaison Charles Louis, « Documents inédits pour servir à l’histoire des arts en Touraine », Mémoires de la Société Archéologique de Touraine, XX, 1870
p. 300, 305, 308, 309 et 310
Giraudet Eugène, « Les artistes tourangeaux », Mémoire de la Société Archéologique de Touraine, XXXIII, 1885
p. 196-197
Une délibération du corps de ville de Tours citée par Eugène Giraudet dans la notice du personnage évoque son décès avant le premier novembre de cette année, date du document municipal (cf. Giraudet, Les artistes tourangeaux, 1885, p. 196-197).