Eglise Saint-Aignan | ||
Les fenêtres de l'étage supérieur de l'église regroupent les restes des armoiries et des emblèmes de ceux qui ont contribué à la réalisation de ces verrières blanches à bordures teintées d’émaux, menée en deux temps, en 1625 dans le chœur, vers 1630 dans la nef.
Le comte d’Armancourt décrit sans l’identifier cet écu armorié d’argent, à la fontaine jaillissante d’or embrassée de deux tiges de chêne de sinople, en chef une étoile d’or posée à senestre; l’abbé Langlois l’attribuait sans preuve au curé Marin Lemaire, mort en 1653, dont on sait seulement qu’il fit peindre ses armoiries par Massonnet en 1635, sans doute destinées à orner l’une des baies de la façade alors commandées au même vitrier. L’encadrement, fait de deux branches de laurier nouées, est identique à ceux remployés au soubassement de la baie 15.
(Notice extraite de : Françoise Gatouillat et Guy-Michel Leproux, Les vitraux de la Renaissance à Chartres, Chartres, Centre international du Vitrail, 2010, p. 91).